white and gray boat on body of water

Pour beaucoup, croisière rime avec farniente, glam et vacances au milieu de la mer. Si au premier abord ces navires géants remplissent bien leurs fonctions, derrière une coque étincelante, des piscines et restaurants uniques se cache une autre réalité.

En effet, cela fait des années que les associations écologiques et mêmes les maires des villes portuaires commencent à lancer le holà face au danger sans cesse grandissant que représentent les croisières.

Heureusement des alternatives naissent, pour profiter des croisières sans avoir à sacrifier l’environnement.

Les croisières : une menace pour l’environnement

Après les associations écologiques, ce sont les maires et les gouvernements qui s’élèvent petit à petit contre les bateaux de croisières. Des mesures anti-croisières sont prises dans de nombreuses villes côtières telles Venise, Santorin ou Marseille. L’objectif étant d’éviter que ces bombes polluantes n’accostent aux côtés des villes.

Les navires de croisières, pour fonctionner, brûlent du carburant qui est rejeté sous forme de CO2. Sauf qu’au bout d’une saison de croisière complète, ceux-ci polluent les villes côtières 4 fois plus que toute la pollution émise par les véhicules de la ville. La pollution contribue à l’acidification de la mer, mais également à la surpollution des villes.

À Marseille, le taux de particules fines irritantes et cancérigènes pour les poumons est 100% plus élevé dans les ports où accostent ces navires !

Autre problème de taille, la pollution des fonds marins. Ce n’est pas seulement l’air qui est pollué, mais également la mer. De nombreux déchets sont rejetés par accidents ou inconscience vers la mer par les passagers. Sans compter les eaux usées ou des piscines qui finissent au fond de l’océan et réduisent le taux d’oxygène de l’eau.

Une croisière écologique en Europe ? C’est possible !

Heureusement pour la nature, les compagnies de croisières ne sont pas sourdes face aux menaces que représentent leurs bateaux. Et depuis quelque temps, les choses changent. Plusieurs compagnies se sont inscrites dans des démarches plus éco-responsables et respectueuses de la nature.

Moins de plastique

Le plastique à usage unique est un des fléaux que causent les bateaux de croisières. Évidemment, entre emballages, tailles, bouteilles et autres contenants en plastique, ce sont des dizaines de millions de déchets qui sont générés chaque année.

MSC Croisières a annoncé en 2018 son objectif d’en finir avec le plastique à usage unique. La première étape a été franchie avec les pailles, sacs, verres et emballages en plastique.

Norwegian Cruise Line s’engage à éliminer tout le plastique à usage unique de sa flotte en le remplaçant petit à petit par du carton ou des plastiques végétaux, recyclables.

Des navires moins polluants

Les compagnies s’attaquent également à la pollution engendrée par les énergies nécessaires à la propulsion des navires. Ainsi, Aida Cruises a lancé le premier navire qui fonctionne au gaz naturel liquéfié.

Costa a lui aussi investi dans la mise en place de moteurs propres propulsés au gaz naturel liquéfié, qui regrettent en moins 25% de carbone et 85% d’oxyde d’azote ainsi que 95% de particules fines en moins !